Le grand Amour: ” Isli et Tislit “

Entre les sommets du haut Atlas,

je me suis lancé à la quête des traces.

De deux amoureux hors du commun,

qui ont façonné l’histoire et ouvert le chemin.

De toute une région montagneuse qui était enclavée,

sans le moindre sentier pour y accéder.

Issus de deux tribus Amazighs qui étaient constamment en guerre,

pour cause restée énigmatique et non claire.

Les Ait brahim et les Ait yaaza étaient toujours rivales,

avant l’arrivée d’un réconciliateur qui a dissout ce différend tribal.

Sidi Ahmed Oulmghani est descendant des Idrissides,

son mausolée est toujours témoin sur le même site.

“Isli et Tislit” vivaient un grand Amour,

mais leur mariage ne pouvait pas voir le jour.

Les chefs des deux tribus étaient contre cette union,

qui aurait pu les amener à une probable communion.

Chose qu’ils avaient toujours refusé,

sous pression de leurs populations qui se détestaient.

Nos deux Amoureux n’avaient pas supporté cette situation,

vivre séparés, était hors de question.

Ils ont vécu dans une grande détresse,

et leurs larmes coulaient sans cesse.

Tellement abondantes, qu’elles étaient à l’origine de deux lacs,

portant toujours leurs noms exacts.

Un mythe qui s’est forgé dans l’histoire,

que tout le monde raconte au point de le croire.

Les lacs d’ “Isli et Tislit “couronnent cette région montagneuse,

de laquelle s’érige une belle ville radieuse.

“Imilchil ” raconte encore cette histoire malheureuse,

elle commémore cet événement par des manifestations heureuses.

Coincidant avec la saison des moissons,

on célèbre des fêtes de mariage dans la région.

Les jeunes fiancés affluent de toutes les tribus,

un symbole de rapprochement et de messages de vertus.

Chaque année, le ” moussem” rassemble habitants et étrangers,

et profite au tourisme de la région pour se développer.

Le 04/05/2021

Noureddine Benchekrounr.

Le 04/05/2021

Noureddine Benchekroun